Sélectionner une page

E.sy Kennenga, auteur-compositeur-interprète, la référence antillaise en matière de « kréyol folk », qui sait sublimer le créole en chanson et promouvoir la Caraïbe. Juste une guitare, une voix, la sienne… Et ce sont des milliers de cœurs qui s’emplissent instantanément de bonheur.

 

E.sy Kennenga, de son vrai nom Laurent Germain, naît en mars 1984 et grandit en Martinique, son île natale. Sous la forte influence de ses parents, il est touché très jeune par la fibre musicale. Très tôt, il se découvre une passion pour la guitare qu’il étudie dès l’âge de 5 ans. A seulement 14 ans, il réalise ses premières compositions et se présente au public au sein du groupe « One Day » où il se forge sa première expérience de la scène.

En 2001, le groupe sort son premier album intitulé « Un jour », puis en 2003 paraît leur second album « Il faut le dire ». Aux Antilles, ils connaissent alors un franc succès avec des titres comme « Poutoujou », « Bato ». Cette expérience lui permet de rencontrer Joël
 Jaccoulet, l’un des plus grands compositeurs martiniquais. Cela lui vaut d’intégrer par la suite, le B.Carribean Crew, formation d’artistes kreyol folk, « fer de lance de l’émergente nouvelle scène antillaise ». A l’époque, il rejoint les rangs aux côtés d’artistes comme les chanteuses Goldee et Perle Lama. C’est le début d’une belle collaboration artistique !

Contraint de partir étudier à Bordeaux comme beaucoup de jeunes Antillais, loin de son île, E.sy Kennenga poursuit son épopée musicale et enchaîne des titres communs avec d’autres artistes. Il s’enrichit d’expériences de scène notamment en faisant les premières parties de la tournée live Lyricson, Papa Tank & Maylan où pour la première fois on le découvre de façon très épurée dans un solo acoustique guitare et voix. Es.y Kennenga semble dorénavant avoir trouvé sa patte. Sa voix, son style sont de toute suite identifiables et sont d’emblée adoptés. Face à cet engouement du public touché par sa sensibilité, son humour, sa joie de vivre et son énergie communicative, il décide de sauter le pas et de se lancer dans une carrière solo.

Premier concert « Show Live Acoustique » (communément appelé ‘SLA EK’ dans l’univers Kennenga) au bar créole parisien Le Carbet. Une représentation qui marque le point de départ d’une longue carrière et série de concerts en métropole comme à l’autre bout de l’Atlantique et de l’Océan Indien. Le 9 mai 2009, il est même l’invité de la chaine de télévision France 3 Aquitaine afin d’interpréter son titre « Mawonaj’ » lors d’une émission dédiée à la commémoration de l’abolition de l’esclavage (10 mai). Quelques jours après, le 17 mai, il s’offre pour un soir la péniche le Boer II à Paris pour lancer son concept fédérateur EK & Guests où il invite d’autres artistes à partager la scène à ses cotés. Ainsi les concerts EK & Guests promeut des artistes caribéens aux univers totalement : on retrouve notamment Goldee mais aussi Young Chang, Barone ou bien Erik Papa Tank, Mc Janik et plein d’autres talents.

E.sy Kennenga poursuit son ascension en assurant les premières parties de Sael au New Morning en octobre 2009 ou encore du groupe carnavalesque AKIYO au Bataclan. Autre moment fort, il réalise la première partie d’Admiral T à la Cigale à Paris, le 1er mai.

Son premier album solo tant attendu sort le 30 août 2010 et est accueilli avec succès par le public. On y retrouve son tube « Love adan tchè mwen », à écouter sans modération en ces jours de coups de blues où l’on rumine. Un titre touchant, pénétrant, qui nous redonne foi en qui nous sommes et dans le monde qui nous entoure. Un appel à la solidarité, à l’amour. Des conseils bienveillants qui prônent le vivre ensemble. Dans le même esprit réconfortant, on trouve aussi le titre « Pa pè », ainsi que des airs plus ambiancés comme « Pinting Party ». C’est notamment à partir de cette chanson, qu’Esy Kennenga, en tant qu’artiste moderne, entraîne ses fans dans une aventure folle  « Pinting FlashMob » all around the world. Un flashmob qu’il organise via les réseaux sociaux Twitter et Facebook. Ses fans des Antilles, de Guyane, de Paris, de Bordeaux, d’Angleterre, du Canada et même de Russie lui rendent hommage sur la toile en exécutant une chorégraphie délirante.
Avant ça, en 2011 l’artiste s’est vu recevoir le prix SACEM Martinique pour récompenser le fruit de son travail.

C’est en décembre 2013, qu’E.sy Kennenga nous réjouit avec la sortie dans les backs de son second album « EK TRIP ». Une version live du premier avec quatre titres inédits dont le célèbre « We fly », reprise du zouk mythique « Je fonds » de Kim.

Le 7 mai 2014, date gravée à jamais pour l’artiste, E.sy Kennenga réalise une performance sur les planches de l’Olympia.

L’artiste plus déterminé que jamais a nous ouvrir son cœur, nous a fait vibrer et (re)découvrir son univers lors de sa tournée « Carnet de voyage d’un solda lanmou » suite à la sortie de son tout dernier album.

 

Bref E.sy Kennenga n’a pas fini de nous faire danser, à presque 35 ans il est devenu un des grands artistes référents de la scène antillaise. On lui souhaite d’atteindre les sommets et une encore plus large diffusion de ses chansons, en tout cas nous on adore !