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Basse-Terre, située au sud de l’île non loin du volcan « la Soufrière », est une commune française et chef-lieu de la Guadeloupe. Zoom sur cet endroit classé ville d’Art et d’Histoire. 

 

Ville de plus de 12 000 habitants, Basse-Terre est l’un des principaux centres administratifs de l’île. On y retrouve la préfecture, le conseil général, le conseil régional, le palais de justice et la cour d’appel.

 

Un peu d’histoire…

Avant d’être la ville que vous connaissez, Basse-Terre était un village amérindien. Mais suite à de nombreuses batailles, l’ancien village devint une colonie reprise par le gouverneur Charles Houël (1643), successeur du lieutenant M.Aubert.

En 1650, il fait de Basse-Terre l’une des premières villes importantes des Antilles françaises. Reprise en main par les ordres religieux des Capucins, elle perdit ses lettres de noblesse à cause de son emplacement géographique problématique. En effet, territoire montagneux et volcanique, entre terre et mer, Basse-Terre fût le terrain de jeu des ouragans et autres catastrophes naturelles.

Actuellement, la ville développe son tourisme culturel en valorisant son patrimoine.

 

La vie à Basse-Terre…

Ville d’Art et d’Histoire, Basse-Terre reste une jolie ville où le chômage est encore présent. Malgré un taux assez élevé d’emploi salarié (Basse-Terre est la 2e commune où l’emploi y est prospère, après Pointe-à-Pitre), le chômage reste un fléau touchant essentiellement les femmes et les plus jeunes.

Une solution à cela ? Peut-être l’envie d’entreprendre. Se mettre à son compte est une chose qui plait, mais pouvant être risqué…Nous avons remarqué que les entreprises se sont déployées ces derniers années, en 2015, 280 commerces et 512 services aux particuliers furent recensés. Malheureusement, ce chiffre est en déclin.

Dans le centre-ville, c’est la grande gueulante ! Les commerces font la guerre aux parkings payants et celui sur le front de mer (parking privé commercial). Pourquoi ? Car les procès verbaux et les prix élevés de ces places rebutent les clients potentiels. Rajoutons à cela les dégâts causés par Maria, et vous vous retrouvez avec de nombreux commerces mettant la clé sur la porte.

Une bien malheureuse nouvelle qui nous l’espérons sera réglée lors de la réunion prévue à la Chambre de Commerce.

 

  • Basse-Terre et sa violence…

Triste réalité, mais Basse-Terre fait partie des villes où la violence est belle et bien présente ! Les délits les plus importants concernent les vols et dégradations (cambriolages, vols de particuliers, vols liés à l’automobile, destructions et dégradations de biens…), s’ensuit les violences aux personnes et le reste (délinquance économique et autres infractions).

Concernant les autres infractions, nous notons que la catégorie la plus élevée est le trafic/l’usage de drogue, suivie des armes prohibées.

Ce ras-de-marée de violence est bien trop souvent provoqué par des jeunes en décrochage scolaire et/ou évoluant dans un milieu défavorable pour leur épanouissement personnel. Un fléau que la ville de Basse-Terre souhaite atténuer à la source…

 

  • Basse-Terre aime sa jeunesse…

Basse-Terre désire oeuvrer pour sa jeunesse en mettant en place des dispositifs en leur faveur, afin de leur permettre d’avoir accès à diverses activités dans le sport, la culture et le soutien scolaire.

 

– Opération « Epanouisport » (dispositif permettant aux enfants de pratiquer des activités sportives ou culturelles) 

– L’APPSL (dispositif axé sur la solidarité et le développement de l’enfant)

– « Projet de Réussite Éducative » (ou dispositif d’aide aux devoirs)

– Le Club Coup de Pouce Clé (ou club de lecture et d’écriture)

– Le centre de loisir « La Ludo » (garderie périscolaire et centre de loisir extrascolaire)

 

Une superbe initiative pour aider les jeunes à vaincre leurs difficultés, à éveiller leur curiosité et surtout à ne pas les abandonner quand l’environnement familial n’est pas le meilleur.

 

  • Basse-Terre et son économie…

La superficie et le relief montagneux de Basse-Terre ne permettent pas à la commune d’avoir une large activité agricole. Seule la production du rhum « Bologne » demeure l’un des fleurons de la production locale. Ainsi la ville se focalise sur le secteur du tourisme, en améliorant l’accueil des croisiéristes et des passagers dans son port.

Le secteur tertiaire a une place très importante dans l’économie de Basse-Terre.

 

  • Basse-Terre et son tourisme…

Comme nous l’avons dit précédemment, la ville a décidé d’être plus attractive et de développer son tourisme. En effet, Basse-Terre c’est une histoire, un urbanisme en constante évolution, des paysages majestueux, des couleurs, des saveurs et une dynamique. Un coin de Guadeloupe à découvrir et que vous apprécierez tout comme nous !

Voici une petite liste des endroits à découvrir dans la ville de Basse-Terre :

 

Champ D’Arbaud : Actuellement lieu de promenade central de la ville, il était à la fin du 18e siècle le site d’entrainement des troupes militaires, avant de devenir l’emplacement adéquate du siège social du gouverneur, lors de l’occupation anglaise de 1810. En 1924, on y installa un monument aux morts.

 

 

Le Fort Delgrès : Fort français dominant la ville, il était autrefois appelé « Fort Saint-Charles ». Haut lieu de la lutte franco-anglaise, puis de celle des guadeloupéens contre l’esclavage (révolte conduite par le mulâtre et résistant Louis Delgrès). Il est classé monument historique le 21 novembre 1977.

 

 

Maison du Patrimoine : Ancienne maison Bouffon, elle accueille actuellement le service de l’architecture et du patrimoine. Cette demeure bourgeoise construite au début du 19e siècle propose des expositions temporaires, un service éducatif et un espace de documentation et d’information. Des animations culturelles sont proposées à tous les publics durant l’année.

 

 

Maisons Typiques : Il est possible de découvrir dans la ville de Basse-Terre de nombreuses maisons typiques traditionnelles ou des immeubles bourgeois antillais. Construites entre le 18e et 19e siècle, ces bâtisses ont une structure particulière et certaines ont été classées dans la liste des monuments historiques.

 

Maison Chapp : Ce bâtiment de 2 étages construit avec de la pierre volcanique, ne passe pas inaperçu. Située au n°42 cours Nolivos à Basse-Terre, il fut édifié entre 1782 et 1787. Il constitue l’un des plus anciens bâtiments de la ville, et est actuellement le siège social de la DACG (2013). La Maison Chapp est classée comme monument historique en 1987.

 

 

Distillerie Bologne : Cette distillerie a gardé le nom de l’ancien propriétaire de la sucrerie (17e/18e siècle). Lieu incontournable de Basse-Terre, vous avez l’obligation de la visiter si vous êtes un amateur de rhum !

 

 

 

Le marché central : Emplacement officiel du marché depuis le début du 19esiècle, plusieurs aménagements et rénovations furent réalisés au fil des années. Dès 6h du matin vous pouvez découvrir des étals de fleurs, fruits, légumes, poissons, épices et autres saveurs du pays.

 

 

Le front de mer : En 1994, la ville se lança dans la protection de son littoral avec la mise en place d’un système d’enrochement et la création d’une zone de promenade. Ce lieu est un espace convivial, où il est possible de s’y promener et d’y découvrir des manifestions culturelles et sportives.

 

 

L’église Notre-Dame du Mont-Carmel : Construite au milieu du 17e siècle par les Jésuites qui étaient chargés de l’évangélisation des esclaves ; elle fut récupérée par les Carmes (curés de la paroisse) en 1772.

Église de style néo-classique, elle fut agrandie et demeure un haut lieu de pèlerinage pour les chrétiens. Elle est classée monument historique en 2006.

 

 

Cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe : Ancienne chapelle fondée au 17e siècle, elle bénéficia d’aménagements importants au cours du 19e siècle. Elle est actuellement le siège du diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre. Depuis 1975, elle est classée comme monument historique.

 

 

 

Sculpture « Sé la vi la ki pli bel » : Sculpture-fontaine de Michel Rovelas (artiste-peintre guadeloupéen), elle marque  symboliquement l’entrée de la ville.

 

 

 

 

Musée Gerty Archimède : Ce lieu rend hommage à la première femme avocate et député des Antilles, Gerty Archimède (1909 – 1980). Basse-Terrienne d’adoption, femme de conviction, elle lutta pour l’éducation et l’émancipation de la femme.

 

 

 

 

 

 

Jardin Botanique : Créé en 1820, il fut au départ un jardin d’acclimatation pour les plantes puis un conservatoire botanique. Actuellement, vous pouvez découvrir 130 espèces d’arbres et de plantes diverses, dans un lieu totalement ouvert au public.

 

Palais du Conseil Général (Conseil départemental) : Réalisé entre 1930 et 1935 par Ali Tur, inauguré en 1935 et classé comme monument historique depuis 1990, ce bâtiment grandiose possède un jardin clôturé et une entrée d’honneur composée d’un magnifique escalier extérieur agrémenté de jets d’eau.

 

 

 

Palais d’Orléans (Préfecture) : Construit également par Ali Tur, entre 1932 et 1935, dans le cadre d’un projet de reconstruction des immeubles administratifs, après le passage de l’ouragan de 1928.

Le palais est classé comme monument historique en décembre 1997.

 

 

 

Découverte de la Soufrière : Située à 12 km de la préfecture de la ville et 5 km de Saint-Claude, la Soufrière peut être visitée seul ou avec un guide. Elle est le point culminant de l’île avec ses 1467 m et appartient à un ensemble volcanique composé de 5 volcans : La Citerne, le Nez Cassé, l’Échelle, la Madeleine, Carmichaël.

 

 

 

 

Basse-Terre, comme toutes les villes, possède des défauts, mais son cadre de vie reste agréable. Sa municipalité souhaite chaque jour améliorer son image et faire de cette commune, un endroit où il fait bon vivre, avec énormément de chaleur humaine. N’hésitez pas, vous ne serez pas déçus !